En introduction, voici l’intervention de François Ruffin à l’assemblée nationale :
Notre cap est clair : « sortir l’agriculture de la mondialisation »
Et j’en profite pour faire une proposition : nous avons sorti la culture de la mondialisation en réussissant une « EXCEPTION CULTURELLE ». Faisons de même pour l’agriculture : une « EXCEPTION AGRICULTURELLE ! »
Début de transcription à terminer et valider
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Nous sommes le jeudi deux novembre.
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Le SAD : système alimentaire dominant.
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Mieux nourrir les humains aujourd’hui et demain.
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C’est possible, ça existe et ya des solutions.
Je vous propose de découvrir ou de redécouvrir Claude Bourguignon.
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Nous ne faisons plus de ??? en europe. Sinon le blé est pourri avant d’arriver dans le silo. Les blés tombent car on met trop d’hormones. Les tiges des blés sont plus petits.
La Hollande a perdu 75% de sa flore.
On a quitté l’INRA car sur les sols, on nous a demandé de nous taire.
On a tué 90% du vivant.
Nous sommes dans la société la plus confortable de l’humanité.
Les gens sont en bonne santé mais on ne connaitra les résultats réels que dans quelques années…
Le sol est une vraie éponge. En forêt, le sol et moelleux.
Mais c’est plus facile d’accuser la pluie. On a inventé les inondations en période sèche…
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Claude et Lydia Bourguignon nous ont fait le plaisir de…
21 h 16 rendez-vous avec … Delbar. Sam la remplace :
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Depuis les années 50 la machine agricole s’est emballée… sans pour autant éliminer la faim dans le monde…. y ajouter les engrais… investir dans des machines… mécanisation, spécialisation, industrialisation… guerre des moyens… les petits avalés par les gros… au niveau humain, c’est l’exode rural… venir grossir le rang des ouvriers agricoles sous-payés… Cambodge 6% de la population expulsée des terres… Pologne… Zambie 194500 ha dans les mains d’agriculture industrielle… Mali… Côte d’Ivoire… Au proche Orient les réserves foncières et hydriques ne couvrent plus les besoins alimentaires… gaspillé selon la FAO… enfant meurent de faim… monde en expansion démographique… d’un côté le dumping social… produits importés largement subventionnés font une concurrence déloyale… poulet européen…. Du côté des marchés internationaux… prix exploser au détriment des populations qui en ont le plus besoin… Monsanto et Syngenta dominent le marché moondial…. pollution des sols et de l’eau… disparition des insectes pollinisateurs… rapport paru en mars dernier sur le droit à l’alimentation… chaque année 200000 personnes meurent… les preuves des effets à long terme des pesticides… parkinson… Le comité des droits de l’ONU … droit à une nourriture exempte de substances nocives… Le consommateur… réquisitoire… recommandations très fermes… soutenir une agriculture libérée des pesticides dangereux… cesser de les subventionner… promouvoir agriculture biologique. Renoncer progressivement à une agriculture industrielle.
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Les alternatives…
On a rencontré des gens… aperçu d’experts passionnés et passionnants… transition alimentaire… ouvrir de nouvelles voies… explorer… mesurer l’ampleur de la menace….
LE SAD repose sur quatre piliers :
– exploitation des sols en mode standardisé : exploiter, c’est détruire, cultiver c’est nourrir. Le sol est un espace complexe qui grouille de vie… Le SAD fait abstration du sol. Il va engraisser les plantes, vite et qui rend malade. Le ratio est dépassé : dépenser dix calories d’énergie fossile pour une calorie produite !
Dépendance au pétrole, guerre économique, guerre militaire
– Troisième pilier du SAD : la logique imposée par l’Union Européenne qui impose.
Cinquième pilier invisible : le lobbying. Court-circuite la démocratie.
NON, le système agricole actuel ne permet pas de nourrir le monde. « TINA » : there is no alternative.
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Pour nourrir la planète, il faut :
– tordre le coup au SAD. Se rapproche de ceux qui produisent autour de vous
Deuxième constat
Les humains sont pour la plupart, mal nourris. La malnutrition des pays riches ! À l’échelle mondiale
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Xavier Mathias
On voit tous que ça va pas… Il a trouvé le point où ça déconne : avoir séparé l’animal du végétal. « L’élevage, c’est le paysage… ».
L’animal impose un rythme. On a des obligations quotidiennes. On a fait cette énorme erreur de privilégier… Paysages dévastés en plaine, ya plus besoin q’y gardent une diversité… matière organique d’origine animale… endroits surpaturés et d’autres à déficit de matière organique. On a bousillé nos paysages. Ce n’est pas qu’une carte postale. C’est la haie, une diversité faunistique et floristique. Ya aussi tout l’invisible. Déjections, bousiers, micro-faune. L’impact sur notre environnement de l’orientation de nos pratiques n’en finit pas.
Snae :
un pas de plus vers l’extinction de l’espèce humaine… processus de destruction de notre écosystème… conflits autour de l’eau, du pétrole… processus peut et doit être stoppé.
Militer pour obtenir des changements. Changement radical dans notre quotidien.
Nous vous invitons, auditeurs, porte-voix pour que ça se sache.
En France, ya jamais eu aussi peu d’agriculteurs… désertification des campagnes… standardisation des comportements, disparition des petits commerces… franchises… modes de vie, traditions, métiers, savoirs-faire, culture en train de se dissoudre dans la modernité.
Périne et Charles de La Ferme du Bec Hellouin :
Dans la permaculture, ya un côté bidouille. Ça redonne du pouvoir sur nos vies, de là où on est. On part de nous. Ya plus besoin que ça vienne d’en haut… se réapproprier son alimentation. Beaucoup de « ne pas faire ». Par contre, le jardin, c’est une action positive pour la planète qui a beaucoup de sens… renforcement des liens sociaux … à l’échelle locale… énergies renouvelables… vision où chacun entreprend localement…
Mr anim
Le retour à la terre c’est aussi un retour à la collaboration
P et C :
on a été surpris, du lien social qui c’est créé autour de la ferme. Yavait pas d’autre lieu autour. Le chiffre d’affaire est dérisoire mais la portée du lien social est fondamental. Donc un petit projet peut avoir un impact sociétal considérable.
Mr anim
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déconnexion de l’humain avec la vraie nature et d’autre part avec ses semblables. On parle d’une quête de sens, d’une perte de sens. Derrière le SAD, faut voir qui l’a voulu. Ya une tendance des avides de pouvoir, à reproduire un schéma. On prélève sur le sol. Les chasseurs-cueilleurs. On passe au niveau supérieur de contrôle en encadrant. Début de la spécialisation… système encore assez naturel, libre. On accroit encore la pression. On ne laisse plus la vie faire. On cherche à substituer des solutions tehcniques à des principes biologiques. On ne laisse plus le sol vivre. On rend la plante plus fragile. On la protège. On fait pareil avec les animaux. on les conditionne à une autre nourriture. On les soigne pour qu’ils ne tombent plus malades. On fait pareil avec les humains. Ce sont des consommateurs pour gagner le plus d’argent possible. Revenus par les céréales faciles à produire en énorme quantité… Ya des céréales dans tout ce qu’on mange !
Est-ce que les humains sont faits pour manger autant de céréales ?
Ça a un prix. Sur notre rapport à nous-mêmes, à la nature, à la vie.
Qu’est-ce qui est le plus pratique ou quelle vie veut-on vivre ?
Il nous reste cinq émissions pour en faire le tour.
On aura Laurent Pinatel de la Confédération Paysanne. Identifier les gens qui font partout. On lance un appel à témoignages.
Redonner la place au vivant, à l’alimentation… Faites-vous connaître par tous les moyens.
Dernière partie
Ya des raisons d’être optimistes et de passer au concret. Que faire dans ma vie quotidienne.
On va vous donner des idées de lecture.
Pierre et Barthélémy Blanc :
Pierre médecin du monde, Barthélémy études d’histoire, devenu charpentier, puis éduc spé. Ya un peu plus d’un an, Pierre s’est installé comme maraîcher bio à la « Frérèche », groupe familial élargi. Constitué par contrat tacite.
Pierre :
idée de créer un lieu de vie qui soit un lieu d’accueil basé sur un système agricole productif, support d’accueil pour des personnes en difficulté.
On vise 50 paniers par semaine en AMAP. La ferme est sur trois hectares, on va cultiver…
Ya une partie hébergement qui se ferait en Yourte à priori. Trois espaces de vie, avec un point d’intimité. Accueillir des personnes qui ont besoin de se mettre au vert. En situation de précarité, réfléchir à leur avenir, des aidants familiaux qui ont besoin de répit, des femmes battues, etc.
On ne leur amène pas des solutions, mais une rupture, un temps de respiration, un coup de pouce, pas une prise en charge sur le long terme.
On a une association avec des membres actifs qui vont proposer des animations aux gens. Si les personnes hébergées veulent aussi animer, pas de problème.
On s’est connus aux éco-solies ??? vous êtes une startup ? un kibouts ?
Pierre :
un peu tout ça.
On n’est pas dans un esprit d’entreprise, juste créer un lieu de vie à notre échelle.
Franck :
Les frères organisent le 18 novembre une journée d’échange autour du design de la permaculture. Du côté de Nantes…
Ya trois façons d’aborder la transition :
– vouloir faire contre ex NDDL zadistes, Novicene contre la ferme des mille vaches à druka à côté d’Abbeville, illustration
– faire sans : réinventer des façons de consommer. Snae si tu veux parler de ton expérience lyonnaise : « ya le côté on se donne ses petites astuces, ça recrée du lien, ya les AMAP, la ruche qui dit oui, … ramener un peut d’humanité dans tout ça. Hors de la vie, reprendre conscience du temps long, du savoir-faire qu’il faut, etc.
centristes insoumis 